Les pompiers ont été renvoyés dans l’enceinte du Parlement au centre du Cap pour combattre les flammes qui sont réapparues sur le toit du bâtiment principal du Parlement en fin d’après-midi. Plus de 30 pompiers luttaient à nouveau contre l’incendie lundi, a déclaré le porte-parole des services d’incendie et de secours du Cap, Jermaine Carelse, au site Web News 24.
Avant que l’incendie ne se rallume, les autorités avaient déclaré qu’il avait été contenu et avaient commencé à évaluer les dégâts. L’incendie s’est déclaré dimanche matin vers 6 heures du matin.
Le rôle d’un homme qui a été arrêté et qui est interrogé par la police dans le cadre de l’incendie reste un mystère. L’homme doit comparaître devant le tribunal mardi et les autorités n’ont pas commenté davantage son implication ou ses motifs possibles, sauf pour dire qu’il serait probablement accusé d’introduction par effraction, de vol et d’incendie criminel.
L’homme fait également face à des accusations en vertu de la loi sud-africaine sur les points clés nationaux, une loi sur la sécurité qui restreint l’accès aux bâtiments gouvernementaux et à d’autres lieux d’importance nationale.
L’homme, qui n’a pas été nommé, a été arrêté dimanche sur les lieux, ont annoncé les autorités. Les médias sud-africains ont rapporté qu’il devait être sauvé de l’incendie, tandis que des questions ont été soulevées quant à savoir s’il y avait eu une attaque délibérée contre le siège de la démocratie sud-africaine.
D’importants dégâts ont été causés aux majestueux édifices en briques blanches et rouges de l’enceinte du Parlement. L’incendie avait déjà incendié la chambre du bâtiment de l’Assemblée nationale où les législateurs sud-africains se réunissent pour adopter des lois, a indiqué le Parlement dans un communiqué.